Les journées d’un freelance peuvent parfois être longues et fatigantes. Voici quelques astuces pour éviter de vider toutes vos batteries.

Des outils pour s'organiser en tant que free-lance

Tous les freelance connaissent cette sensation : celle de se sentir complètement vidé, d’avoir tout donné et de ne plus arriver à se concentrer sur quoi que ce soit. Lorsque l’activité est intense, cette sensation peut même arriver chaque jour de la semaine, et ce pendant plusieurs mois ou années.

Bien évidemment, les périodes de rush font partie de la vie d’un freelance mais il est important de trouver des moyens de ne pas s’épuiser complètement.

Savoir externaliser certaines tâches

Être freelance, c’est avoir à gérer TOUTE l’activité de l’entreprise : prospection, gestion de projet, facturation, gestion administrative, etc. Par peur de confier du travail à une personne externe qui le ferait mal à ses yeux ou par passion pour son activité, le freelance a en effet des difficultés à déléguer.

Demander de l’aide (comprenez : faire appel à un professionnel pour prendre en charge certaines parties de votre activité) peut vous éviter de longues périodes de rush (et quelques nuits d’angoisse).

N’attendez pas d’être complètement sous l’eau pour demander de l’aide, cela vous permettra d’être plus disponible pour les tâches à forte valeur ajoutée.

Savoir arrêter de travailler

Ce n’est pas parce que vous aimez votre travail qu’il est bon d’y consacrer tout votre temps. Travailler de 8h à 22h et 7j/7 est épuisant et surtout pratiquement impossible à tenir sur le long terme.

Créez-vous des to do list moins longues, autorisez-vous à partir même si toutes vos tâches n’ont pas été traitées, accordez-vous des moments de libre, trouvez des loisirs… autant de choses qui vous permettront de faire une véritable coupure.

Soigner le syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l’imposteur consiste à remette en cause votre légitimité de façon systématique. Or, douter de vous, de vos qualités, de vos compétences, cela peut vous épuiser mentalement. Vous risquez de vous auto-saborder, de voir vos ventes diminuer, d’obtenir moins de clients ou encore de facturer moins cher.

Un autre problème du syndrome de l’imposteur est qu’il vous fait entrer dans un cercle vicieux : vous ne croyez pas en vous, donc vos résultats sont moins bons, donc cela valide le fait que vous ne croyez pas en vous. Le risque dans tout ça ? Aller jusqu’au surmenage, voire à l’épuisement professionnel.

Savoir dire non

Lorsque vous sentez la fatigue arriver, demandez-vous quels étaient vos objectifs quand vous vous êtes lancé en freelance : choisir vos missions ? Augmenter vos revenus ? Avoir plus de temps pour vous ?

Est-ce que les missions que vous acceptez vous aident à atteindre ces objectifs ? C’est à vous de poser vos limites quand un client vous propose une nouvelle mission, par exemple :

  • En acceptant de missions rémunérées minimum 60€/h ;
  • Envoyer 3 versions d’un article maximum ;
  • Accepter de mener 3 missions en parallèle, pas plus.

Bien s’organiser

Votre organisation de freelance est ce qui va vous permette de rester productif, d’y voir plus clair dans vos projets et de livrer vos projets en temps et en heure, même si vous devez les mener en parallèle.

Vous devez définir votre planning de travail en notant toutes les tâches à faire et en estimant le temps qu’elles vous prendront. Mettez en place un agenda hebdomadaire ou mensuel et réservez des blocs de temps dédiés à chaque mission pour éviter de gérer plusieurs choses importantes au dernier moment et dans la même journée.

Cette vision d’ensemble de votre planning vous évitera notamment d’accepter de nouvelles missions alors que vous êtes déjà full.