Shift4good se pose comme un soutien de poids pour les start-ups de la mobilité durable

Les fondateurs de Shift4good, à savoir Matthieu de Chanville, Sébastien Guillaud, Yann Marteil et Thierry de Panafieu, ont fait le choix de soutenir notamment les start-ups œuvrant dans la mobilité durable. Dans l’immédiat, le fonds d’investissement a prévu de distribuer 100 millions d’euros à ces jeunes entreprises qui innovent pour rendre la mobilité moins nocive pour l’environnement.

Priorité aux start-ups les plus vertueuses

À l’heure actuelle, plus que l’aspect économique et financier, les nouvelles entreprises sont jugées sur leur engagement en faveur de l’environnement. Ainsi, les start-ups à fort impact sociétal et environnemental attirent davantage les investisseurs.

Shift4good est justement l’un de ses investisseurs qui accordent de l’importance aux actions écologiques des jeunes pousses. Le fonds d’investissement a manifesté son souhait de soutenir prioritairement les start-ups œuvrant dans le domaine de la mobilité durable.

Il faut savoir que le secteur de la mobilité est à l’origine de 31 % des émissions de gaz à effet de serre en France. À une échelle un peu plus grande, c’est-à-dire au niveau mondial, le transport est responsable de 23 % des émissions de CO2.

Partant de ces constats, Shift4good, en partenariat avec d’autres institutions telles que Renault group, Bpifrance ou encore le Fonds européen d’investissement (FEI), a annoncé avoir bouclé son premier closing à 100 millions d’euros.

Le fonds d’investissement ne compte pas s’arrêter là et souhaite faire passer cette somme à 300 millions d’euros d’ici un an ou un an et demi.

Shift4good entend participer activement à des levées de fonds, accordant à chaque tour de table entre 500 000 et 20 millions d’euros.

Le fonds d’investissement dit vouloir financer des start-ups françaises (30 % du closing), européennes (30 %), mais également des jeunes pousses réparties à travers le monde (30 %).

Les entreprises et le portage salarial

Pour les jeunes pousses en phase de croissance, il est primordial de réduire les charges afin que les sommes levées puissent servir en grande partie dans l’essence même de l’activité.

Dans cette volonté de minimiser les coûts, le portage salarial peut être une alternative intéressante.

En effet, en faisant appel à une société de portage, l’entreprise sera délestée des démarches administratives relatives à l’embauche.

Elle n’aura pas non plus à établir des fiches de paie ni à mettre en place un département « ressources humaines » et encore moins à payer des cotisations sociales.

Une fois que le salarié porté aura accompli sa mission, il suffit à l’entreprise cliente de verser la somme préalablement convenue à la société de portage.