Si l’aventure entrepreneuriale fait rêver, les obstacles ne manquent pas sur le chemin de la création d’entreprise. Pour mener à bien votre projet, mieux vaut mettre toutes les chances de votre côté, en commençant par demander les aides auxquelles vous pouvez prétendre! Zoom sur les aides à la création d’entreprise.

aides à la création d'entreprise

25% des Français souhaitent créer leur entreprise : comment être aidé ?

1. Les aides sociales

Si le désir de créer son entreprise se rencontre dans toutes les catégories d’actifs, il est cependant nettement plus marqué chez les jeunes. Ce sont ainsi 46 % des 18-34 ans qui aspirent à créer leur entreprise. Or, ces jeunes actifs disposent bien souvent de moyens limités ! Pour encourager les Français à s’orienter vers l’aventure entrepreneuriale, l’État a mis en place des aides sociales à la création d’entreprise :

  • L’aide aux demandeurs d’emploi créant ou reprenant une entreprise (ACCRE) : Elle permet de bénéficier d’une exonération des cotisations sociales du dirigeant au cours de la première année d’existence de l’entreprise. Un vrai coup de pouce, quand on connaît les difficultés de trésorerie inhérentes à cette période de lancement !
  • L’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE) : Cette aide, intelligemment conçue, permet à un demandeur d’emploi de continuer à percevoir tout ou partie de ses allocations, alors même qu’il a créé son entreprise. Là encore, la mesure se veut particulièrement incitative !

2. Les aides financières

Au cours de l’année 2017, ce sont quelque 591 000 entreprises qui ont vu le jour. Quand on interroge leurs dirigeants sur les difficultés rencontrées pour mener à bien leur projet, ils évoquent systématiquement la recherche initiale de capitaux. Si vous ne disposez pas des fonds propres nécessaires à la création de votre entreprise, sachez qu’il existe des aides financières susceptibles de vous être utiles :

  • Le prêt d’honneur du Réseau Entreprendre : Pour vous aider à financer votre projet, le Réseau Entreprendre peut vous octroyer un prêt d’honneur sans intérêts ni garantie, remboursable sur 5 ans. Ce prêt intervient en complément des capitaux collectés auprès des banques et autres partenaires financiers.
  • Le micro-crédit de l’ADIE : L’Association pour le Droit à l’Initiative Économique peut vous accorder, sous réserve d’éligibilité, un micro-crédit d’un montant maximum de 20 000 euros, remboursable sur une durée de 48 mois. N’hésitez pas à prendre contact avec un conseiller de l’ADIE !

3. Les incitations fiscales

Réaliser une prise de participation au capital d’une entreprise française non cotée en Bourse peut vous permettre de bénéficier d’une exonération d’impôt sur le revenu. Pour cela, il faut que l’entreprise concernée emploie moins de 250 salariés et réalise un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 50 millions d’euros. Si ces conditions sont réunies, le montant que vous aurez investi sera déductible de votre impôt sur le revenu à hauteur de 18 %. Une mesure fiscale particulièrement avantageuse !

4. L’accompagnement

Au-delà des obstacles financiers, les créateurs d’entreprise sont bien souvent confrontés à la complexité des démarches administratives et juridiques. Pour les aider, des dispositifs d’accompagnement à la création d’entreprise ont été mis en place. Pour en bénéficier, il est recommandé de se rapprocher de l’Agence France Entrepreneur (AFE), qui assure une mission de soutien à l’entrepreneuriat sur l’ensemble du territoire. Comme souvent, c’est l’information qui est le nerf de la guerre !

Le portage salarial, une alternative séduisante

Le portage salarial permet de travailler à son compte et de faire facturer ses clients tout en restant salarié. Ce statut correspond donc parfaitement aux aspirations des futurs entrepreneurs, désireux de se lancer dans l’aventure tout en minimisant leur prise de risques. Les avantages sont nombreux :

  • Le portage salarial vous dispense de créer votre propre structure juridique, ce qui constitue une véritable économie de temps et d’argent au moment de lancer votre activité.
  • Le portage salarial vous permet de conserver les avantages liés au statut de salarié, tout en exerçant une activité indépendante. En plus de vous reconstituer des droits au chômage, vous continuerez à bénéficier des congés payés, et même d’une mutuelle complémentaire d’entreprise !portage
  • Le portage salarial vous laisse une entière autonomie dans la gestion de votre emploi du temps et de vos relations-clients.

Un statut intermédiaire qui ne manque pas d‘atouts et qui peut être une solution alternative à la création d’entreprise !