Travailler en freelance est une aspiration de plus en plus forte notamment chez les professions intellectuelles et les cadres. Concilier vie privée et vie professionnelle, conquérir de nouveaux clients, ne plus exécuter les directives d’une hiérarchie sont généralement les moteurs d’une reconversion ou d’un travail en freelance.
Devenir freelance et se mettre à son compte, ce n’est pas choisir un statut juridique, c’est avant tout choisir un mode de travail en toute autonomie professionnelle. Vous n’êtes plus dans un rapport de travail hiérarchique, vous apportez une expertise qui fait de vous un travailleur indépendant professionnellement, financièrement, humainement.
Fuir la routine et les process n’est pas adapté à tout le monde. Devenir freelance et changer de carrière réclame une certaine auto-discipline et une méthode de travail bien rodée.
Deux types de travailleurs peuvent choisir de devenir freelance. Pour certains, c’est une occasion de rebondir, de sortir du mode salarial et de faire valoir son expertise. Pour d’autres, c’est un choix naturel induit par leur secteur d’activité (par exemple : les métiers du web, digital et numérique ou du graphisme).
Selon les secteurs et selon les profils, le freelance poursuit donc soit une démarche d’entrepreneuriat (il est à l’initiative pour gagner des missions), soit une démarche d’expert recherché comme un avis externe éclairé.
Devenir Freelance vous permet de sortir de l’exclusivité de votre activité. Vous pouvez avoir plusieurs clients et devez même diversifier vos clients pour ne pas être trop dépendant de votre client principal. Vous devez alors identifier un marché prometteur et chercher des missions dans ce secteur. Il existe de nombreux sites dédiés aux travailleurs indépendants dont Missioneo.com qui permettent de contacter des entreprises qui proposent des missions.
Devenir freelance en statut d’entrepreneur individuel ou EIRL (Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée) se fait par déclaration à l’Urssaf, plus simplement que la création d’une entreprise. C’est le « grand saut social », vous n’avez plus le droit aux allocations chômage et aux Assedic en cas d’inactivité. Vous continuez cependant à cotiser à l’Urssaf pour la prévoyance et l’assurance vieillesse. Dès la deuxième année, les cotisations deviennent proportionnelles au chiffre d’affaires (environ 41%).
Ce régime introduit en 2009, se caractérise par sa simplicité et permet à de nombreuses personnes de compléter leurs revenus mensuels. En vous inscrivant sur le site internet de l’auto-entrepreneur vous accédez quasi-immédiatement au régime. Votre chiffre d’affaires est égal à votre bénéfice puisque vous ne pouvez déduire ni charge ni TVA de vos facturations. Vous avez la charge (non-déductible) de votre comptabilité et l’ensemble des démarches administratives.
Le taux d’imposition pour l’auto-entrepreneur est de 24,6% pour la prestation de services.
Les facturations de l’auto-entrepreneur sont limitées à 32 900 € par an. Le dépassement de ce seuil de chiffre d’affaires de l’autoentrepreneur vous fait perdre les bénéfices du système.
Plus d’informations sur le régime auto-entrepreneur
Freelance peut être une première étape avant de devenir un véritable chef d’entreprise pour s’associer ou recruter des collaborateurs. Si vous choisissez le statut EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) ou SARL (société à responsabilité limitée), vous payez alors un impôt sur les sociétés pesant sur les bénéfices de votre entreprise (1/3). Personnellement, vous êtes affilié au RSI (Régime social des indépendants) assez peu protecteur.
Conforme à la volonté du freelance, le portage salarial vous laisse la pleine autonomie de votre activité professionnelle, de négocier avec vos clients.
Les avantages majeurs du portage salarial incitent de plus en plus de freelances à choisir ce statut :
Comme freelance, vous allez définir avec vos clients les modalités de votre mission. Cette délimitation doit être faite en amont de toute prestation pour ne pas laisser votre donneur d’ordres dans le flou, notamment au moment de vous payer. Vous allez devoir établir un devis pour validation qui vous permettra d’éditer la facture de votre prestation.
La facturation de la prestation en freelance peut être très variable. Selon les impératifs du secteur d’activité, selon la durée de la mission, vous pourrez choisir le taux horaire ou un forfait global pour l’ensemble de la mission. De cette facturation, dépendra le calcul de votre salaire net en freelance.
Chaque statut freelance obéît à une logique économique différente mais les évolutions fiscales récentes font disparaître les avantages économiques de l’entrepreneur individuel par rapport au régime salarié qu’on retrouve en portage salarial.
Quel est l’apport d’ITG par rapport à d’autres entreprises de portage ?
Vous avez décidé d’exercer en freelance tout en bénéficiant des services du portage salarial, les conseillers d’ITG sont à votre disposition pour vous rencontrer ou assister à une journée de présentation.