Présent à toutes les étapes de la transaction, interlocuteur clé des propriétaires et des acheteurs, le négociateur immobilier a une charge de travail lourde. Focus sur l’environnement et les conditions de travail de ce professionnel. 

 

Dans quelles conditions de travail exerce le négociateur immobilier 

L’environnement de travail des négociateurs immobiliers 

La majorité des négociateurs immobiliers travaillent pour des agences immobilières indépendantes ou appartenant à un réseau de franchisés. La Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) recense environ 40 000 structures des deux types, dont certaines emploient jusqu’à cinq négociateurs. Les grands groupes comptent même des centaines, voire plus d’un millier de collaborateurs. 

Outre les agences, d’autres types d’entreprises recrutent afin de conseiller les clients et réaliser directement des ventes : 

  • lesgestionnaires de biens immobiliers, 
  • lessyndicats de copropriété, 
  • lesentreprises possédant un patrimoine important, 
  • lespromoteurs et constructeurs, 
  • lescabinets de conseil en immobilier d’entreprise, 
  • lessociétés de courtage en immobilier ou en assurances, 
  • lesréseaux de mandataires, 
  • lesorganismes de logement, 
  • lesmarchands de biens, 
  • lesétudes notariales. 

Le négociateur immobilier est généralement rattaché au directeur d’agence immobilière, supervisé par un chef d’agence ou un responsable commercial.  

Ses interlocuteurs sont nombreux : le directeur d’agence, le responsable commercial, les assistantes commerciales, les clients, les notaires, les syndics, les mairies, les agents des services de l’urbanisme. 

Le rythme de travail du négociateur 

La plus grande partie du temps du négociateur est de chercher des biens immobiliers (terrains, maisons, appartements, locaux commerciaux ou tertiaires) et de faire visiter des biens aux acquéreurs potentiels. Cela implique des déplacements très fréquents sur le terrain. 

Pour satisfaire ces derniers, il doit être très réactif, et donc disponible, y compris en soirée (jusqu’à 17 h 30 ou 22 h respectivement en hiver et en été), ainsi que les week-ends, voire pendant les jours fériés, en fonction des possibilités des clients. Ces horaires irréguliers requièrent de l’endurance physique et la possession du permis de conduire et d’un véhicule est indispensable. 

La vie personnelle et familiale est donc souvent la grande victime de ces impératifs professionnels. 

Les contraintes psychologiques du négociateur immobilier 

Les compétences commerciales sont primordiales. Parce que les opérations dont il a la responsabilité ne sont pas anodines, il doit montrer d’autres qualités psychologiques.  

Le négociateur immobilier doit notamment avoir la capacité de travailler sous pression. Non seulement il a plusieurs affaires à gérer simultanément avec un portefeuille conséquent, mais ses activités sont chronophages et les urgences sont son lot quotidien.  

Les vendeurs et clients pressés viennent parfois quotidiennement aux nouvelles concernant les avancées sur les mandats qu’ils lui confient. Il doit être en mesure de cerner rapidement le caractère de chaque personne et comprendre précisément ses attentes afin de choisir les arguments les plus percutants, et savoir déceler le moment opportun pour attendre ou pour insister. 

Le suivi et l’anticipation des grandes tendances du marché représentent un autre volet essentiel du métier afin d’orienter correctement les décisions des clients. 

Autre contrainte majeure, la forte concurrence sur les marchés est synonyme de stress supplémentaire pour conclure de bonnes affaires avant les autres. Le négociateur doit donc en permanence fournir un gros effort psychologique et intellectuel, surtout lorsqu’il exerce sa profession en toute indépendance.