Le métier d’un business analyst s’apparente à celui d’un consultant AMOA. Le professionnel agit comme une interface entre l’équipe stratégique ou technique d’une entreprise. Ses compétences couvrent le domaine du Big Data et du marketing. En début de carrière, il gagne environ 35 900 à 41 700 euros bruts annuels en moyenne. Le gain des seniors peut même dépasser les 100 000 à 110 000 euros.

Les profils recherchés par les entreprises ont évolué avec l’apparition des découvertes technologiques. Les équipes ont besoin d’un professionnel qui pilote à la fois les aspects stratégiques et fonctionnels d’un projet. Le métier du business analyst qui se traduit littéralement en Analyste d’affaires a donc fait son apparition.

Ce professionnel peut être un employé permanent ou un intervenant ponctuel au sein de l’entreprise ou en portage salarial. On sollicite son intervention pour bénéficier de ses compétences avancées dans le domaine du Big Data. Voici toutes les informations relatives au métier. Les missions, le salaire et les possibilités d’évolution professionnelle d’un business analyst seront abordés dans cet article.

Qu’est-ce qu’un business analyst ? Quelles sont ses missions ?

Un business analyst représente une interface entre le pôle décisionnel et le pôle technique. Ses missions consistent à faire correspondre les projets développés et les besoins de l’entreprise. Il doit veiller à ce que l’utilisation des ressources soit optimale.

Le métier d’un business analyste commence par le dressage d’un état des lieux. Il évalue les forces et faiblesses de l’organisation pour qui il travaille. Différentes méthodes de collectes de données peuvent alors être déployées. Il se sert d’un questionnaire d’enquêtes, d’un entretien avec les personnes ressources, d’une observation sur terrain, etc. Les informations réunies sont ensuite analysées et interprétées.

Le business analyst identifie alors les pistes d’amélioration. Il émet des préconisations et organise l’intervention des différents acteurs de projet. La mise en place des plans d’action et la veille stratégie font aussi partie intégrante de ses tâches.

Les compétences d’un business analyst couvrent de nombreux domaines :

  • Étude de marché ;
  • Analyse commerciale ;
  • Big Data ;
  • Analyse financière ;
  • Projet informatique ;
  • Amélioration du système d’information ;
  • Analyse de processus, etc.

 

Plusieurs appellations sont assignées au métier de business analyst. Consultant fonctionnel, responsable qualification et AMOA/AMOE en font partie.

Quelles sont les qualités et compétences nécessaires chez un business analyst ?

Un business analyst doit apprécier les défis. Les projets qui lui sont confiés requièrent souvent des compétences transversales :

  • Spécialisation dans un métier comme le Web ou la finance ;
  • Maîtrise de l’anglais ;
  • Aisance avec les chiffres ;
  • Utilisation de logiciels informatiques ;
  • Maitrise des outils d’analyse opérationnelle ;
  • Bonne notion en langage de programmation et de scripting ;
  • Notion en systèmes d’exploitation ;
  • Tenue d’une réunion avec les dirigeants.

 

Un business analyst doit également détenir des qualités relationnelles pour mener à bien ses missions. Son esprit d’équipe et sa capacité de communication lui serviront au quotidien. En effet, il doit entrer en contact avec plusieurs intervenants internes et externes à l’entreprise. Ce professionnel se montre alors diplomate et à l’écoute. Il sait convaincre, négocier et transmettre ses connaissances.

Comme pour d’autres métiers stratégiques, devenir business analyst requiert une grande capacité d’analyse et de synthèse. Le professionnel doit avoir une vision globale de la situation pour mieux déceler les dysfonctionnements. En fonction de la nature des données accessibles, il peut déterminer les méthodes de traitement les plus adaptées.

Quelles études suivre pour devenir business analyst ?

Pour devenir business analyst, des études approfondies représentent une nécessité. Il faut détenir au moins un diplôme de niveau 7, c’est-à-dire avoir un Bac+5 pour accéder au métier. Aussi, le parcours suivi doit être relatif à l’analyse de données, la statistique ou le marketing. Voici donc les formations à privilégier :

  • Master Digital Management ;
  • Master International Business ;
  • Diplôme de Business analyst délivré par les écoles de commerce et de management ;
  • Diplôme d’ingénieur avec une spécialisation en marketing ;
  • MOOC du MIT ;
  • Formation gratuite d’IBM Dada University, etc.

 

Il existe également des formations professionnelles pour pouvoir travailler en tant que business analyst. On peut obtenir une certification avec l’International Requirements Engineering Board. L’International Institute of Business Analysis propose également des parcours sur les projets de gouvernance et sur le IT.

À noter que le métier peut être accessible sans le diplôme requis. Après une expérience réussie dans l’analyse de données, un professionnel peut être promu en business analyst. C’est le cas des chiefs data officers et des analystes financiers.

Quel est le salaire et l’évolution de carrière pour un business analyst ?

Un business analyst qui fait son entrée dans le métier touche déjà un salaire élevé. Il commence généralement avec un gain de 35 900 à 41 700 euros bruts annuels. Cette somme évolue avec l’ancienneté. Les plus experts dans le métier peuvent toucher plus de 100 000 euros par an.

Outre l’expérience, d’autres facteurs peuvent influencer le niveau de rémunération. On peut citer :

  • La zone géographique ;
  • Les primes de performance ;
  • La taille de l’entreprise.

En exerçant le métier de business analyst, les perspectives de carrière sont nombreuses. Elles dépendent notamment de l’ambition du professionnel. Si ce dernier souhaite rester au sein de son entreprise, il peut évoluer vers un poste d’encadrement. Devenir directeur financier ou responsable informatique est donc une possibilité.

Un business analyst peut envisager un changement de carrière en se tournant vers les métiers de conseil. Il devient donc consultant indépendant et travaille à son propre compte. Les cabinets d’expertise peuvent aussi le recruter et lui proposer des conditions de travail plus avantageuses.