Au troisième trimestre, le nombre de chômeurs de catégorie A, qui regroupe les demandeurs d’emploi sans activité, a progressé de +0,6 % en France, hors Mayotte. Cette augmentation s’est traduite par 17 400 inscriptions supplémentaires, portant le nombre total à 3,028 millions. Bien que la hausse soit relativement légère, elle contraste avec la baisse de -0,2 % enregistrée au trimestre précédent. Ces chiffres soulignent une stabilité relative du marché de l’emploi.

Tendance à la baisse sur un an

Sur une année, le chômage continue de diminuer au troisième trimestre, avec 120 000 demandeurs d’emploi en moins (une réduction de -3,8 %) par rapport à l’été 2022.

Cependant, les données mettent en évidence l’impact différencié du chômage selon les tranches d’âge. Ainsi, le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans a bondi de +3,1 % sur une année, tandis que les 25-49 ans ont connu un repli notable du chômage, avec une baisse de -4 %, démontrant une amélioration de la situation pour cette tranche d’âge.

Les travailleurs âgés de 50 ans et plus ont, pour leur part, enregistré la plus grande amélioration, avec un taux de chômage en recul de -6,4 %.

À noter que pour les demandeurs d’emploi en quête de réinsertion sur le marché du travail, le portage salarial se révèle être un outil de transition efficace. Il permet de combiner revenu et recherche d’emploi stable, tout en favorisant le développement de compétences.

La flexibilité, le cadre sécurisé et l’accompagnement professionnel offerts par ce modèle facilitent une transition confiante vers un nouvel emploi ou une carrière indépendante, renforçant ainsi l’employabilité des individus en situation de chômage.

Augmentation des « ruptures conventionnelles » et des activités réduites

Le ministère du Travail a rapporté une augmentation de +0,7 % des nouvelles inscriptions à Pôle emploi. Ce phénomène s’accompagne d’un net recul des licenciements et des premières inscriptions, tandis que les « fins de mission d’intérim », les « retours d’inactivité », et les « ruptures conventionnelles » sont en hausse.

En parallèle, les sorties de Pôle emploi ont considérablement diminué, affichant une réduction de -4,4 %. Les « défauts d’actualisation » et les « arrêts de recherche », notamment les radiations de Pôle emploi et les sorties du marché du travail, sont en baisse.

À l’échelle régionale, l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A présente des variations, allant de +1,1 % dans le Grand-Est à -0,9 % dans les départements d’outre-mer, tandis que la situation demeure stable en Île-de-France.