D’après l’enquête insertion de la Conférence des Grandes Écoles, l’audit est le deuxième débouché des diplômés des écoles d’ingénieurs et de commerce. L’attractivité du métier s’explique par son côté complet, son ouverture à de nombreux secteurs d’activité et ses rémunérations avantageuses, comme le montrent les grilles salariales applicables au sein des « Big Four », les quatre principaux acteurs du marché de l’audit.

Une profession essentielle dominée par quelques grands acteurs

Internes ou externes à l’entreprise, les professionnels de l’audit sont chargés de vérifier la bonne santé financière et organisationnelle d’une organisation. Si l’audit financier est l’exercice le plus courant dans ce domaine, d’autant qu’il est imposé par la loi sous certaines conditions, les entreprises procèdent également à d’autres types d’audits.

Ainsi, l’audit RSE cherche à établir la conformité aux normes environnementales, sociales et de gouvernance, tandis que l’audit interne s’intéresse à l’efficacité des processus et des procédures internes. Le travail des auditeurs est par conséquent essentiel pour garantir la santé et la pérennité des entreprises.

Quatre entreprises surnommées « les Big Four » dominent ce marché florissant : Deloitte, EY, KPMG et PwC.

En dehors de la France, elles proposent leurs services d’audit, de conseil et de fiscalité dans plus de 150 pays. Elles sont suivies au classement par d’autres cabinets aujourd’hui solidement établis comme Mazars ou Accenture.

Les moyennes de salaires dans l’audit

Les données de Financial Review ont permis de tirer les salaires minimums annuels proposés au sein des Big Four. Dans la pratique, les rémunérations réelles varient suivant plusieurs facteurs : le profil de l’auditeur, le poste, et son expérience.

  • Pour un profil dit « graduate », le salaire de base est fixé à 55,7K US$ chez PwC, 63KUS$ chez Deloitte, 64K chez KPMG et 66,5K US$ chez EY.
  • Pour le poste d’« analyst », le salaire varie de 65K US$ à 81K US$ chez Deloitte selon l’ancienneté (analyst, experienced, senior), tandis que KPMG propose 64K US$.
  • Pour le poste de « manager », PwC offre 97,6K US$, contre 108K US$ pour les recrues de Deloitte et jusqu’à 111K US$ chez KPMG, voire 118,5K US$ chez EY. Dans le cas des « senior managers », les candidats peuvent négocier une base à 119,5K US$  auprès de PwC, 138K pour les postulants chez KPMG, et dans une fourchette nettement plus élevée, allant de 148K US$ à 183K US$ pour intégrer EY.
  • L’ « associate » et le « senior associate » perçoivent au minimum 55,7K US$ et 74,4K US$  respectivement chez PwC.
  • Le poste le plus élevé est celui de « Director ». KPMG est le plus généreux en termes de rémunération avec 168K US$, devant PwC avec 166K US$ et Deloitte avec 150K US$.

Bien entendu, outre les écarts liés aux profils et aux politiques internes de chaque cabinet, d’autres paramètres comme les avantages sociaux entrent en ligne de compte dans le choix d’un cabinet pour les auditeurs en recherche de nouvelles opportunités professionnelles.

Signer un contrat de travail avec une société de portage salarial constitue une alternative pertinente à un emploi salarié classique.

L’auditeur indépendant jouit d’une grande liberté tout en bénéficiant d’une solide protection sociale. En fonction de ses compétences, il peut décrocher de nombreuses missions et facturer des honoraires élevés qui lui garantissent des revenus confortables.