Paris s’apprête à accueillir les Jeux olympiques de 2024 et tout le monde est à pied d’œuvre pour organiser cet évènement planétaire. Pour faire face à cette forte affluence, la RATP va étoffer son effectif et lancer bientôt une vague de campagne de recrutement.

6 600 postes à pourvoir

La RATP n’a pas seulement les Jeux olympiques de 2024 en ligne de mire. Avant cela, il y a la Coupe du monde de rugby, un autre évènement vecteur d’affluence.

Pour ne pas être prise au dépourvu, la RATP a mis les petits plats dans les grands et annonce la mise en place d’une campagne de recrutement d’envergure inédite.

La Régie autonome des transports parisiens souhaite embaucher pas moins de 6 600 travailleurs, dont certains seront affectés à la conduite de bus (2 700 individus) et d’autres à celle du métro (400 individus). La RATP prévoit également de recruter 700 agents de gare et de station.

Le moins que l’on puisse dire est que la RATP ne fait pas dans la demi-mesure. Parmi les postes à pourvoir, 4 900 devraient faire l’objet d’un CDI (contrat à durée indéterminée). 1 000 contrats d’alternance et 700 d’insertion seront aussi proposés.

Recours à des consultants

Comme toutes les entreprises, la RATP devrait également faire face à des difficultés de recrutement.

Néanmoins, il existe une alternative qui a déjà fait ses preuves et qui pourrait faire office de solution : le recours au portage salarial, c’est-à-dire faire appel à un prestataire de service externe à l’entreprise.

Le portage salarial Paris est en train de gagner en notoriété. Ceci s’explique par le fait que les travailleurs souhaitent aujourd’hui décrocher un emploi sérieux tout en gardant leur indépendance. Le portage salarial apparait alors comme une excellente alternative.

En effet, ce dispositif confère au travailleur le statut de salarié avec tous les avantages qui s’y rattachent, mais il n’est pas engagé de manière contractuelle vis-à-vis de la société de portage. Cela signifie que le partenariat sera facile à rompre si le salarié porté le souhaite.