La pandémie de Covid-19 a accéléré l’essor du télétravail, qui est désormais courant. Répondant à de nouvelles exigences de leurs collaborateurs, de nombreuses entreprises sont passées à une organisation hybride, qui mêle présentiel et au moins une journée en télétravail dans la semaine. Ce système a permis l’émergence des « Tracances » ou « Workation », pratique qui combine vacances et travail.

Essor des « tracances », notamment auprès des jeunes et des Franciliens

Les « Tracances » permettent aux salariés de rester sur les lieux de leurs vacances grâce au travail à distance, désormais entré dans les mœurs des Français. IWG affirme qu’

Au-delà des seuls travailleurs en freelance, les employés de bureau sont de plus en plus nombreux à y recourir régulièrement.

La maison-mère de Regus a ainsi mené une enquête consacrée à cette tendance.

D’après l’étude,

31 % des 2 000 salariés interrogés ont l’intention de prendre des vacances estivales prolongées en travaillant à distance.

Fin mars, 12 % avaient déjà planifié leur séjour, et 19 % envisageaient de se lancer. Cette tendance est particulièrement populaire auprès des jeunes de 18-24 ans, dont 54 % prévoient de faire du « workation », contre 45 % dans la tranche 25-34 ans. Les résultats de l’enquête révèlent également un

Vif intérêt pour cette nouvelle tendance chez les habitants d’Île-de-France

Avec 37 % d’intentionnistes (+6 points par rapport à la moyenne nationale).

D’après Christophe Burckart, Directeur Général d’IWG France,

Le groupe se prépare à accueillir une clientèle, plus jeune et française dans ses centres de coworking alors qu’auparavant, la clientèle de ces espaces, par exemple à Nice et à Sophia-Antipolis, était constituée principalement d’étrangers propriétaires d’une résidence secondaire dans le sud de la France.

Ces sites représentent une solution pratique pour disposer d’un espace de travail propice à la concentration et la productivité des adeptes des « tracances ».

Une pratique plus ou moins encadrée selon les entreprises

Néanmoins, les entreprises décident librement des modalités de mise en place des « workation ».

Alors qu’une partie d’entre elles accorde une grande flexibilité à leurs collaborateurs, la pratique est plus encadrée chez d’autres.

Par exemple, certains salariés bénéficient d’une semaine de télétravail en plus de leurs congés, mais le décalage horaire entre la France et leur destination ne doit pas dépasser deux heures. Chez d’autres, des salariés qui sont partis en vacances ont pu rester plus longtemps sur place grâce au télétravail. Toutefois, ces employeurs imposent à leurs collaborateurs une limite de durée pour le travail à distance sur le lieu de villégiature, par exemple sur 15 jours ou 30 jours consécutifs.

Pour avoir une grande autonomie tout en ayant droit à une protection sociale solide, le portage salarial est idéal.

Les indépendants qui optent pour ce statut choisissent leurs clients, leurs missions, leurs tarifs, leur emploi du temps, sans oublier leur lieu d’exercice. En fonctions de leurs impératifs et de leurs possibilités, ils peuvent ainsi travailler à distance à domicile, dans un espace de coworking, en vacances en France ou à l’étranger.