Le quiet-firing, une pratique « sournoise » qui instaure une mauvaise ambiance au travail

Il s’agit d’une nouvelle tendance que l’on espère vite voir disparaitre, tellement elle est toxique pour l’ambiance au travail. Il suffit d’ailleurs d’un rien pour basculer vers l’illégal. Dernièrement, le quiet-firing s’est vu faire sa promotion sur les réseaux, mais il n’y a pas de quoi se réjouir, bien au contraire. Reste à espérer qu’elle ne trouve pas d’adeptes parmi les managers.

Le quiet-firing est-il vraiment une pratique condamnable ?

La réponse à cette question est « oui » ! Le quiet-firing est une méthode sournoise de management.

Celui-ci consiste à « mettre au placard » un collaborateur sans qu’il s’en rende compte ou bien à lui rendre la vie infernale afin de le pousser à la démission.

  • Pour exclure le salarié, l’employeur peut l’affecter à des tâches monotones et sans réels impacts sur la vie de l’entreprise.
  • Il peut aussi faire en sorte de l’isoler par rapport au reste de ses collègues, par exemple en veillant à ne pas le convier aux réunions de travail et autres réceptions d’entreprise. Dans ces conditions, le collaborateur finira, à la longue, par perdre tout enthousiasme.
  • Mais le quiet-firing peut également se manifester d’une tout autre manière, quand l’employeur se met à imposer une cadence infernale à son employé. Ce dernier se verra imposer une charge de travail excessive, refuser des congés, effectuer des heures supplémentaires non rémunérées et, justement, se heurter à un refus lorsqu’il demandera une promotion.

Là encore, le but de la manœuvre est de pousser le collaborateur à partir de son plein gré, pour ne pas avoir à payer d’indemnité de licenciement.

En bref, le quiet-firing peut aisément être assimilé à du harcèlement moral, raison pour laquelle il est considéré comme un délit aux yeux de la loi.

Une pratique qui a peu de chance d’avoir lieu en portage salarial

Contrairement au salarié classique, le salarié porté garde une indépendance totale vis-à-vis de l’entreprise donneuse de missions.

Le contrat de portage salarial lui confère les mêmes avantages que le salarié traditionnel, mais avec le privilège de choisir ses missions.

Contrairement à un collaborateur évoluant au sein d’une organisation, le salarié porté n’est pas tenu d’assister aux réunions de travail ni de prendre part aux évènements d’entreprise. Totalement « libre de ses mouvements », il est également préservé d’un éventuel abus en matière d’horaires de travail.