Fairmat : recycler les déchets de fibre de carbone avec une technologie innovante

Après avoir bouclé un tour de table de 8,6 millions en septembre 2021, la start-up Fairmat annonce une nouvelle levée de fonds de 34 millions d’euros afin de pouvoir atteindre son objectif pour 2025 : le recyclage de 3 500 tonnes de déchets de fibre de carbones en France et l’implantation de sites industriels satellites dans d’autres pays.

Sa technologie innovante qui permet de découper les composites de fibres de carbone en petites briques à l’aide de robots lui offre la capacité de couvrir 35 % des déchets industriels en Europe, notamment ceux provenant des industries aéronautique, éolienne et hydrogène.

Un champ d’application large de la matière recyclée

Le champ d’application de la matière recyclée s’avère être très large, car la start-up n’a pas de difficultés à trouver des preneurs, notamment sur le marché européen et américain.

En effet, cette matière peut remplacer des pièces en aluminium et des assemblages de plastique et métal. De même, elle se prête très bien à la fabrication de produits high-tech, d’articles de sport ou encore de mobilier.

Et afin d’accélérer le développement de son activité à l’international, Fairmat compte ouvrir des sites industriels satellites dans quelques pays, comme l’Espagne, l’Allemagne et les États-Unis.

Le concept développé par ce deeptech fait partie des innovations technologiques qui émergent depuis quelques années.

Et le nombre de porteurs de projets innovants ne cesse de se multiplier au fil des mois.

Pour pouvoir tester la fiabilité de leurs projets en toute sécurité, un grand nombre d’entre eux choisissent de travailler en portage salarial.

Un statut hybride à mi-chemin entre l’autoentreprise et le salariat

Il s’agit d’une relation triangulaire qui fait intervenir trois parties, à savoir :

  • un travailleur indépendant,
  • un cabinet de portage,
  • une entreprise cliente.

Le consultant se charge de prospecter ses propres missions et de négocier les modalités d’exécution ainsi que ses rémunérations avec l’entreprise cliente. Ensuite, il signe une convention d’adhésion et un contrat de travail avec la société de portage et devient salarié porté.

Il confie ainsi la gestion administrative et comptable de son activité à cette dernière, laquelle s’occupe à son tour d’établir un contrat de prestation avec le client, et de gérer la facturation et l’encaissement.

Les rémunérations du consultant lui sont versées sous forme de salaires après déduction des charges sociales et des frais de gestion. À noter que ce statut ouvre droit à tous les avantages sociaux du salarié classique.