De plus en plus d’actifs à travers le monde choisissent le freelancing et les entreprises elles-mêmes prennent conscience des avantages de ce mode de collaboration.

Des milliers de Français en quête de sens dans leur vie professionnelle ou contraints au changement entament une reconversion qui passe souvent par une formation. Des dispositifs existent pour les accompagner dans cette démarche potentiellement complexe.

Forte augmentation des demandes de bilan de compétences

Avec la crise, de nombreux travailleurs contraints par la vulnérabilité économique envisagent de changer de profession. Mais les confinements et l’essor du télétravail incitent également beaucoup de personnes à s’interroger sur leur relation au travail et leur rôle dans la société.

D’après les responsables des organismes spécialisés, les demandes de bilans de compétences ont commencé à croître en mai-juin, puis ont accéléré en septembre. Depuis, le rythme soutenu se maintient, avec des projets de plus en plus mûrs.

La plupart veulent un métier qui leur convient davantage et qui leur offre un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle. 70 % des demandeurs sont des femmes et 25 % d’entre eux sont âgés de 41 à 45 ans. Les principaux secteurs d’origine de ces salariés sont la santé, la restauration et l’hôtellerie, l’action sociale, la grande distribution et le commerce en général, mais les centres recensent aussi 19 % de cadres venant du monde industriel.

Cependant, au vu du nombre de financements, le passage à l’acte reste limité, à cause de la même crise qui a réveillé les envies de reconversion.

  • D’une part, le chômage a explosé, et les chiffres réels pourraient cacher une réalité plus grave.
  • D’autre part, les aides vont progressivement cesser, entrainant une dégradation de la situation.

Des solutions pour réussir sa reconversion professionnelle

Déployé depuis le 15 janvier 2021, le dispositif gouvernemental Transition collectives vise à accompagner la reconversion de salariés dont l’emploi est menacé vers des métiers porteurs dans la même région. Ces volontaires pourront accéder à une formation financée par l’État dans les filières à fort potentiel.

D’ailleurs, le Baromètre de la formation et de l’emploi de Centre Inffo révèle que 48 % des actifs projettent de suivre une formation au cours des prochains mois soit pour préserver son employabilité, soit pour changer d’orientation.

Le portage salarial intéresse de plus en plus de personnes en reconversion professionnelle. Cette nouvelle forme d’emploi allie la sécurité et la protection sociale liées au statut de salarié et l’autonomie. Le risque entrepreneurial et les contraintes administratives et fiscales sont supportés par le porteur. Une simulation portage salarial est recommandée pour évaluer la pertinence d’un tel choix au regard de ses impératifs financiers et objectifs professionnels.