Selon une récente étude de l’agence Bluecoders, spécialiste de la tech, la demande pour des experts du domaine a nettement augmenté pendant la crise. En effet, si 35 % des 150 entreprises interrogées ont dû se séparer d’une partie de leurs salariés entre mars 2020 et mars 2021, 88 % ont étoffé leurs équipes.


profil technique

Les entreprises recruteuses misent sur la diversité des profils

La crise du Covid-19 a touché tous les secteurs et tous les métiers, mais de manière inégale. Le marché du recrutement tech s’en bien tiré. Après un effondrement au début de la pandémie, il a rapidement redressé la barre. 62 % des 1 100 professionnels interrogés ont constaté une expansion de leur équipe par rapport à la période d’avant-crise, contre 16 % des répondants qui ont vu les effectifs se réduire et 23 % qui évoquent un statu quo. Cette évolution est probablement due à la nécessité pour les entreprises d’accélérer leur transformation digitale.

Le développement informatique est la spécialité la plus plébiscitée en 2021, citée par 78 % des entreprises. Suivent avec 42 % chacun le Cloud et les managers. Le Product/Project management et la Data récoltent 33 % et 32 % des suffrages. La QA est citée par 20 %, juste devant la sécurité, mentionnée dans 15 % des réponses.

Par ailleurs, les recrutements se font à tous les niveaux d’expérience. Depuis mars 2020, respectivement 62 % et 61 % des entreprises ont embauché des profils juniors et confirmés. Les profils experts ont été comparativement moins nombreux, sélectionnés par 48 % des recruteurs. Cette année, près d’une entreprise sur quatre (74 %) recherche un professionnel justifiant d’une expérience confirmée.

Les entreprises misent par ailleurs sur les freelances. Au total, 45 % d’entre elles déclarent avoir autant, sinon davantage, besoin de recourir aux services de prestataires indépendants qu’avant la crise.

Les profils techs sont en quête de nouvelles opportunités

La hausse de la demande pour des profils techs avant la pandémie semble rassurer ces derniers quant à leur capacité à trouver facilement un autre emploi. Interrogés sur ce point, 54 % ont attribué une note égale ou supérieure à 8 sur une échelle allant de 1 à 10 et 25 % des sondés ont même donné la note maximale. Avec une moyenne à 7,3, cet indicateur affiche une nette progression sur un an (6,5/10 en 2020).

54 % de ces mêmes répondants se sont d’ailleurs dit à l’affût de nouvelles opportunités et un quart d’entre eux sont dans une démarche de recherche active, ayant même déjà passé des entretiens. 21 % ont d’ailleurs franchi le pas entre mars 2020 et mars 2021, à la suite d’une démission pour 42 % des intéressés, d’une rupture conventionnelle pour 24 % et d’un licenciement pour 8 %.

Pour retenir leurs talents dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, les entreprises ont revalorisé les salaires. 61 % des salariés ont ainsi bénéficié d’une augmentation, d’environ 18 % pour les profils juniors, et de 12 % et 13 % pour les profils confirmés et experts. La conjoncture devrait donc rester favorable à ces professionnels.

Le portage salarial est un statut avantageux pour les experts IT

Le statut d’indépendant attire les professionnels de l’IT qui ont des envies d’ailleurs. Le portage salarial est particulièrement adapté à ces métiers.

  • Le consultant est totalement indépendant dans la recherche de ses missions, ainsi que la négociation de ses honoraires et des modalités d’exécution de la mission avec le client.
  • Il gère librement son temps, la seule contrainte étant de respecter les délais convenus.
  • En parallèle, ayant le statut de salarié de la société de portage, il bénéficie d’une protection sociale complète : assurance maladie, mutuelle, cotisation retraite, allocations chômage.
  • De plus, il dispose d’un bulletin de paie, ses honoraires étant versés sous la forme d’un salaire par la société de portage après déduction des diverses charges sur son chiffre d’affaires hors taxes encaissé.
  • Enfin, il est totalement déchargé de toutes les contraintes administratives, comptables, juridiques et fiscales, ces aspects étant gérés par la société « porteuse ».