L’époque où l’on choisissait un métier à l’âge de 20 ans, sans espoir d’en changer au cours de sa carrière est désormais révolue. La reconversion professionnelle est devenue monnaie courante, surtout depuis l’explosion des métiers du numérique. Selon le Ministère du Travail, entre 2010 et 2015, 22 % des français actifs ont changé de métier. Et selon pôle emploi, entre 2016 et 2017, le taux d’embauche dans le secteur du numérique a augmenté de 10 %, soit 2,5 fois plus que dans les autres domaines d’activité. Cet accroissement continue sa course folle grâce à la consommation toujours grandissante des utilisateurs. La faculté extraordinaire des entreprises à y répondre en inventant sans cesse de nouveaux produits n’y est pas étrangère non plus. De plus, chaque année, de nouveaux métiers du digital apparaissent. Ainsi, un choix très large se présente aux personnes souhaitant se reconvertir dans ce domaine.

L’époque où l’on choisissait un métier à l’âge de 20 ans, sans espoir d’en changer au cours de sa carrière est désormais révolue. La reconversion professionnelle est devenue monnaie courante, surtout depuis l’explosion des métiers du numérique. Selon le Ministère du Travail, entre 2010 et 2015, 22 % des français actifs ont changé de métier. Et selon pôle emploi, entre 2016 et 2017, le taux d’embauche dans le secteur du numérique a augmenté de 10 %, soit 2,5 fois plus que dans les autres domaines d’activité. Cet accroissement continue sa course folle grâce à la consommation toujours grandissante des utilisateurs. La faculté extraordinaire des entreprises à y répondre en inventant sans cesse de nouveaux produits n’y est pas étrangère non plus. De plus, chaque année, de nouveaux métiers du digital apparaissent. Ainsi, un choix très large se présente aux personnes souhaitant se reconvertir dans ce domaine.

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Créer un contexte favorable à la reconversion professionnelle

Pour mener sa reconversion professionnelle avec succès, il est préférable de bien la préparer en amont. Patience et anticipation sont ici les maîtres mots.

Faire un bilan de compétences

Dans un premier temps, il est fortement conseillé de réaliser un bilan de compétences. Entre les études réalisées et les expériences professionnelles accumulées, de nombreux savoirs-faire ont été acquis. Certains apparaissent évidents alors que d’autres sont ignorés. Pourtant, ils sont bien là et ne demandent qu’à être exploités.

Le conseiller utilise les résultats des tests pour proposer des pistes pertinentes. Sa faculté à déceler les compétences et sa connaissance des différents métiers et secteurs d’activité permet une orientation adaptée à la personnalité et aux capacités réelles des personnes qu’il prend en charge.

Les organismes de financement ou encore pôle emploi peuvent prendre en charge le coût d’un bilan de compétence. Ce type de démarche est éligible au Compte Personnel de Financement (CPF) pour lequel tous les travailleurs cotisent chaque mois. Pour une première approche, il existe des bilans de compétences gratuits sur internet (voir ici), mais ils ne sont pas aussi performants qu’un véritable test d’orientation professionnel personnalisé.

Profiter d’un licenciement ou d’une fin de contrat

La situation idéale pour effectuer une reconversion professionnelle est d’arrêter de travailler pour prendre le temps de se former et de lancer sa nouvelle activité. Pour cela, une période de chômage indemnisée est parfaite. Elle permet de se consacrer à plein temps à son projet tout en gardant une rémunération.

Un licenciement, un contrat à durée déterminée arrivant à sa fin (CDD, intérim, etc.), une rupture conventionnelle (attention tout de même à la période de carence) donnent droit à des allocations chômage. Une démission sous certaines conditions peut également ouvrir des droits. C’est la cas lors d’un déménagement pour suivre son conjoint par exemple.

Quel métier du digital choisir pour sa reconversion ?

Les métiers du digital sont extrêmement variés et en perpétuelle évolution. Pôle emploi estime qu’il en existe 80 différents. En voici une liste non exhaustive.

Les métiers techniques du numérique

Ces professions sont celles qui exigent le plus de formation. Elles demandent un esprit plutôt mathématique et logique. Voici quelques exemples :

  • Développeur web : création et maintenance de sites internet grâce au codage informatique.
  • Développeur d’applications mobiles : création de logiciels spécifiquement prévus pour les téléphones portables.
  • Consultant SEO : travail technique ayant pour objectif d’améliorer le référencement naturel d’un site internet.
  • Data scientist : spécialiste des données qui fait émerger des tendances grâce à leur analyse.
  • Webdesigner : création du design des pages de sites internet.

Les métiers en lien avec la stratégie

Les métiers de stratégie demandent une formation plus courte mais beaucoup d’expérience. Avant de se lancer, il est donc préférable d’en acquérir grâce à un projet personnel ou par le biais d’un stage.

  • Consultant marketing digital : création de stratégie de vente pour les sites internet, e-commerces, etc.
  • Social media manager : création d’une stratégie de communication pour les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Youtube, etc.).
  • Spécialiste SEO ou SEA : élaboration d’une stratégie liée aux requêtes utilisateur tapées dans les moteurs de recherche. Le SEO concerne le référencement naturel, le SEA, celui qui est payant.
  • Content manager : création d’une stratégie de contenu pour assurer la cohérence éditoriale et la notoriété d’un site.

Les métiers de la création de contenus

« Content is king » a dit Bill Gates en 1996. Depuis, le contenu a littéralement explosé sur le web. Textes, infographies, podcasts, vidéos… Toutes les entreprises proposent aujourd’hui du contenu à leurs prospects et leurs clients. Pour cela, elles ont besoin de profils avant tout créatifs :

  • Rédacteur web : rédaction de contenus attractifs (articles de blog, présentations de service, fiches produit, etc.).
  • Copywriter : création de textes vendeurs, utilisant les émotions pour convaincre (page de vente, campagne d’e-mailing, etc.).
  • Community manager : création et diffusion de contenus rédactionnels et graphiques dédiés aux réseaux sociaux, et gestion des commentaires.
  • Graphiste : création de contenus graphiques en lien avec les valeurs de l’entreprise (logo, bannière, infographie, etc.).
  • Blogueur : création de contenus servant à promouvoir un service ou un produit (formation, coaching, etc.).

Se former aux métiers du digital

Il existe aujourd’hui de nombreuses formations pour effectuer une reconversion dans le monde du digital. Plus ou moins onéreuses, elles se différencient principalement par leur modalité d’apprentissage.

Suivre une formation en présentiel

Idéales pour les personnes ayant besoin de la présence d’un formateur pour avancer dans leurs apprentissages, les formations en présentiel sont cependant celles qui représentent le plus gros budget. Elles s’adressent à des personnes habitant dans un milieu urbain, disponibles toute la journée ou éventuellement le soir. Pour la plupart certifiantes, elles sont un véritable atout pour trouver un poste. Elles favorisent également la mise en place du réseau professionnel et sont souvent éligibles aux organismes de financement.

Se former en ligne

Très utilisée, cette solution présente les avantages d’être souple et accessible financièrement. Elle permet de se former à son rythme et de garder son travail en attendant de lancer sa reconversion professionnelle. Cependant, l‘e-learning demande beaucoup de volonté. Pour réussir ce projet, il peut être intéressant d’intégrer un groupe d’échange constitué de personnes effectuant la même démarche. La plupart des formateurs en ligne proposent ce type de service dans leur prestation : groupe Facebook, Slack, etc.

Les formations en ligne sont généralement moins chères que celles en présentiel mais peuvent tout de même représenter un gros budget. Il faut alors s’orienter vers celles qui sont éligibles au remboursement par les organismes de financement.

De nombreuses formations en ligne à bas prix sont également disponibles sur des plateformes telles que Udemy. Complètes et souvent très ciblées, elles permettent d’améliorer ses compétences efficacement et rapidement. Certaines sont même entièrement gratuites comme sur le site OpenClassRoom. Cependant, ces dernières ne sont pas suffisamment abouties pour permettre une reconversion sereine. Elles sont cependant utiles pour se familiariser avec le métier recherché et pour jauger sa motivation à l’exercer sur le long terme.

D’innombrables formateurs indépendants ont « pignon sur Net » et tentent d’attirer des clients de mille et une manières. Les formateurs les plus sérieux et les plus compétents proposent généralement du contenu gratuit de qualité et ont une belle e-réputation. Aller sur les forums et groupes Facebook dédiés, et écouter ce qui se dit sur eux, aide grandement à faire le tri.

Être autodidacte : ça marche  aussi !

Beaucoup de métiers du digital peuvent tout simplement s’apprendre dans des livres. C’est la manière la plus économique de procéder. Pour une cinquantaine d’euros, il est tout à fait possible d’apprendre la rédaction web, le community management ou encore un langage de codage informatique.

Cette méthode demande encore plus de rigueur et de motivation que la formation en ligne mais conviendra parfaitement aux personnes ayant l’habitude du travail académique.

Faire un stage dans une entreprise

Pour changer de métier, il est également possible de se former sur le tas, en tant que stagiaire. Sous la responsabilité d’une personne expérimentée et bienveillante, l’apprentissage se fait rapidement. Les gestes professionnels s’acquiert bien mieux et le réseau professionnel se développe naturellement.

Cependant, deux points négatifs ne doivent pas être oubliés. D’une part, un stagiaire est très peu rémunéré voire pas du tout. Pourtant, il fournit souvent autant de travail qu’un salarié en CDI. D’autre part, le mot stagiaire semble avoir pris une nouvelle signification depuis quelques années, particulièrement dans le secteur du digital.

Certaines entreprises attendent des candidats de nombreuses compétences et semblent vouloir se servir d’eux comme des salariés déjà formés, le tout à moindre coût. L’apprentissage n’est donc plus vraiment au rendez-vous dans le sens où l’on demande au stagiaire d’être autonome dans son travail dès sa première journée. Il est donc essentiel de bien déterminer les termes du contrat avant tout engagement.

Faire financer sa formation

Comme le bilan de compétences, il est possible de faire financer sa formation. Pour cela, il faut se tourner vers celles qui sont éligibles. Chaque année, salariés et indépendants ont droit à un certain nombre d’euros à consacrer à leur apprentissage, depuis la réforme de la formation de 2018.

Les indépendants devront toujours payer d’avance avant d’être remboursés. Il leur faut donc prévoir la dépense en amont. Les salariés, eux, risquent de rencontrer un autre type de problème. L’organisme de financement lié à leur entreprise ne propose souvent que des formations en rapport avec le secteur d’activité de celle-ci. Il peut être donc difficile de se reconvertir dans un métier très éloigné de celui que l’on fait au moment de la demande.

Quel statut choisir pour lancer sa reconversion professionnelle

Il existe trois principales manières d’exercer son nouveau métier une fois formé.

Être salarié

Il est tout à fait possible d’être salarié d’une entreprise : rédacteur web, développeur, social media manager ou data scientist sont des postes que l’on trouve facilement dans les grandes entreprises. Les PME ont tendance à faire appel à des freelances car leurs besoins sont plus réduits. Étant donné la nature du travail dans les métiers du numérique, il sera peut-être possible de négocier quelques jours de télétravail occasionnels ou réguliers.

Monter sa micro-entreprise

Le statut d’indépendant est très répandu dans ce secteur. Pour débuter, il est préférable de commencer petit en choisissant le statut de micro-entrepreneur. Cela ne coûte quasiment rien et les démarches administratives sont extrêmement simplifiées. Il est même possible de le faire en étant encore salarié. Une fois la machine bien lancée, il faut alors se tourner vers des statuts permettant d’effectuer des investissements : SASU, EURL, etc.

Choisir le portage salarial pour sa reconversion professionnelle

Le portage salarial conviendra parfaitement à toutes les personnes désirant bénéficier des mêmes avantages qu’un salarié, tout en étant maître de son activité. Couverture sociale, cotisation retraite, allocation chômage en cas d’arrêt définitif de l’activité, prise en charge de la partie administrative et comptable de l’activité… Voici quelques uns des avantages à être porté par une société de portage salarial.

ITG propose en plus des services garantissant une véritable sécurité à ses consultants. Par exemple, ils sont assurés de recevoir un salaire même si le client n’a pas procédé au paiement des prestations réalisées. De plus, ITG met à disposition de ses collaborateurs un réseau étendu leur permettant de trouver des missions plus facilement.

 

Effectuer une reconversion professionnelle passe donc par différentes étapes qu’il est important de respecter pour mettre toutes les chances de son côté. Le secteur du digital est en pleine effervescence et en évolution permanente. L’offre est si importante qu’une place est assurée pour toute personne motivée, persévérante et prête à se former en continu. (à mettre en lien avec article sur la formation continue pour les métiers du conseil qui n’est pas encore en ligne)