À l’évocation du métier de « consultant », et comme le suggère un récent article des Échos, comment ne pas penser à la caricature de certains qui y voient un alignement « conseil = costume sombre + slides PowerPoint + trop théorique + vendeur de missions hors de prix » ?

consultant en portage loin des clichés

À cette image tenace, comment opposer celle des vrais consultants, connectés aux réalités économiques, qui ont su se réinventer.

Qu’est ce qu’un « consultant » ?

De quoi parle-t-on ? Pour l’office national d’information sur les enseignements et les professions (ONISEP), organisme bien connu du ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la Recherche, le consultant est un « expert et fin stratège qui recherche des solutions pour améliorer le fonctionnement des entreprises. Dans des domaines comme l’organisation, la relation client, les ressources humaines, les systèmes d’information2 ».

De cette définition, on dégage les trois points essentiels du consultant ?

  • D’abord la notion d’expertise : un consultant, c’est un professionnel spécialisé dans un domaine bien précis ;
  • Ensuite la recherche de solutions : conseiller, c’est être au service d’un client, avec tout ce que cela suppose en termes de qualités personnelles indispensables telle que la capacité d’écoute, l’esprit d’initiative, la curiosité, la réactivité etc. ;
  • Enfin la variété des domaines : être consultant, c’est choisir de mettre à disposition des entreprises (ou particuliers) une prestation intellectuelle, peu importe laquelle !

Comment « sortir du lot » ?

Le meilleur pour sortir du lot est de susciter le besoin de conseil, c’est de s’imaginer devant notre médecin : les informations disponibles sur internet avant de s’y rendre, présentant tel ou tel symptôme de manière quasi-scientifique, imaginant la cause, les effets, bref, permettent-ils de s’improviser soi-même médecin ? Le rapport de ce praticien de la santé à celui d’il y a 20-30 ans n’est plus le même !

Cela est encore plus « grave » dans le domaine du conseil où « l’Internet, l’accès simple et illimité à l’information et la digitalisation des usages ont sans le vouloir porté un coup dur au secteur, accélérant la banalisation d’un métier qui ne se voit qu’au sommet de la chaine professionnelle3 ».

Conclusion : pour se distinguer « les deux premières années sont essentielles, vitales même ». Et outre les aspects évoqués supra, l’article insiste à cet égard sur l’importance de la forme sociale de l’engagement, pour traiter « d’égal à égal » avec les clients, des entreprises qui ont les moyens de se payer les services d’un consultant.

La voie du portage salarial pour crédibiliser et se distinguer

Les clichés habituels laissent toutefois entendre que les personnes morales (SARL, SAS principalement) ont le monopole de l’établissement d’un rapport d’égal à égal.

Ils oublient que la société de portage, surtout si elle est connue sur le marché, peut jouer ce rôle d’image de marque. Ils minorent également au passage les lourdeurs administratives comme fiscales de la création de société, alors que leur complexité a poussé le Gouvernement à créer un ‘conseil de simplification4’ !

La société de portage qui débarrasse le consultant de tout tracas administratif lui permet de prendre du temps de recul pour sa mission et pour continuer à se former en permanence.

Pourtant, ignorer ce dispositif, c’est passer à côté de bien des avantages dont :

  • un accompagnement personnalisé pour devenir consultant ;
  • se concentrer uniquement sur son activité de conseil sans perdre de temps avec les taches administratives ;
  • des avantages financiers et sociaux ;
  • bénéficier d’un réseau de consultants ;
  • des formations pour se développer dans son activité de consulting et trouver des missions ;
  • et d’autres avantages pratiques pour simplifier l’activité du consultant au quotidien…

Tout autant d’avantages qui, précisément, permettent de se concentrer autant que possible sur sa mission de conseil et déployer ses talents : voilà toute l’ambition du consultant !