ITG fête ses 15 ans

Comme le temps passe… La création d’ITG remonte au premier avril 1996. Jacques Vau et Marc Cadiot s’étaient réunis pour fonder cette société dans le but d’être occupés quelques jours par semaine. Voilà quatre ans qu’ils ont pris leur retraite après onze années bien remplies. 15 ans pour les personnes, c’est l’adolescence. Pour une société, l’âge se mesure à l’aune de ses projets et des potentiels que ses marchés peuvent lui offrir.

Bien qu’il soit difficile de faire des prévisions économiques aujourd’hui, nous pouvons dire qu’ITG a encore plusieurs années de croissance à vivre en se fondant sur les données structurelles sur lesquelles elle s’appuie. Cette catégorie de variables se différencie des éléments conjoncturels et tendanciels. En se tournant vers ces évolutions à long terme, on est plus assuré de bâtir pour l’avenir. Certes, on peut se tromper dans le choix du moment opportun pour investir mais, au moins, on ne se trompe pas sur l’orientation à prendre. Le tout est de rester prudent et d’avancer avec circonspection, ce qui n’est après tout qu’une constante du management.

ITG se situe sur trois occurrences principales pour recruter ses portés :

  • Les missions occasionnelles. Elles sont le fait d’experts qui sont appelés à intervenir ponctuellement dans les domaines de la certification, de l’information (conférences, articles, vidéos) et de la formation. Ces portés réalisent une, deux ou trois missions par an, à côté de leur activité professionnelle principale. 450 personnes environ sont dans ce cas au sein de notre communauté de travail.
  • Les transitions professionnelles. Au cours de sa carrière un cadre est amené à changer 6 à 8 fois d’entreprise. Lors de chaque rupture se produit un temps de repositionnement plus ou moins long suivant l’état du marché du travail et le rythme propre de recherche du candidat. De nombreuses personnes rejoignent nos rangs à cette occasion. Ainsi, elles peuvent effectuer des missions qui enrichissent leur expérience et renforcent leur employabilité. Comme nous existons depuis 15 ans, toutes les semaines, d’anciens consultants viennent réactiver leur inscription. Ils sont heureux de retrouver les permanents qu’ils connaissent, les services qu’ils apprécient et l’ambiance ITG. Nous sommes devenus leur « famille transitionnelle ». 950 personnes sont dans ce cas chez ITG.
  • Les consultants autonomes. Ce sont ceux qui ont choisi de vivre avec un portefeuille de 4 à 12 clients. Ils règlent leur temps au gré des demandes et de leur organisation personnelle. Peu d’entre eux souhaitent changer pour une autre vie professionnelle. Pour ces consultants, ITG représente « leur entreprise ». Ils sont attachés à son image, aux services, mais aussi à leurs correspondants. Ils représentent 1200 personnes.

Ces trois typologies sont appuyées sur des besoins solides et d’avenir. La spécialisation très pointue de certains chercheurs, ingénieurs, praticiens entraîne une demande de partage des connaissances qui favorise les interventions en dehors du cadre traditionnel de travail. La mobilité professionnelle est un fait acquis dans les carrières d’aujourd’hui et le changement régulier d’employeur étant une quasi-certitude chacun peut tirer profit d’une aire de transition. Pour ce qui concerne la troisième typologie, non seulement il s’agit d’une évolution sociologique profonde, mais le mouvement s’amplifie. Les 30-45 ans cherchent à conquérir une autonomie professionnelle qui leur permet de maîtriser leur temps, conduire l’évolution de leurs compétences, et recueillir les fruits de leurs propres résultats. Il s’agit d’un mouvement d’affirmation de leur propre individualité, tout en restant attaché au collectif, tant d’un point de vue citoyen qu’au titre de la vie en réseau.

C’est parce que nous avons conscience de ces différentes situations et de leur évolution que nous pouvons dire qu’ITG est encore une très jeune société. Elle fait partie des formules qui permettront à l’avenir que beaucoup d’entre nous portent dans leurs choix d’un nouveau rapport au travail, de s’affirmer et d’enfanter un futur pour le changement. Ainsi, nous apprivoisons chaque jour, avec nos consultants, ce changement qui pourtant, semble faire si peur à beaucoup.

Roland Bréchot