Le marché de l’emploi évolue sans cesse. Les métiers et les manières de les exercer changent à mesure que notre société se transforme.

Le portage salarial ou la micro-entreprise sont un exemple de manifestations concrètes de ces changements. Ces deux statuts professionnels sont d’ailleurs une réponse aux besoins de flexibilité et de réactivité des entreprises.

En d’autres termes, les consultants ou freelances n’ont jamais été aussi nombreux. Selon Eurostat, ils sont aujourd’hui 930 000 en France. Soit 45% de plus qu’il y a 10 ans.

Il est donc tentant de se mettre à son compte. Mais l’entrepreneuriat peut faire peur et susciter de nombreux doutes. Il faut alors se poser 4 questions principales pour déterminer si le fait de lancer son activité en solo est une bonne ou mauvaise idée.

https://www.itg.fr/portage-salarial/les-actualites/independant-quand-se-lancer

S’agit-il d’une décision personnelle?

La décision de travailler en freelance ne doit pas être prise à la légère. Tout entrepreneur en devenir doit être certain de sa capacité à exercer en indépendant.

Devenir consultant, c’est parfois devoir faire face à la solitude. C’est travailler sur des missions ponctuelles et parfois depuis chez soi. D’un point de vue humain, c’est donc très différent d’un emploi salarié. Notamment en termes d’ambiance “corporate” ou d’équipe.

Il faut aussi et tout simplement avoir l’envie de se lancer à son compte. C’est de cette volonté que naît la motivation et la capacité à surmonter d’éventuels obstacles. Surtout, la décision de devenir indépendant ne doit pas être prise par défaut. Elle doit être éclairée et faire suite à un véritable projet.

Se lancer à son compte est donc avant tout une décision personnelle. Il est primordial d’être sûr de soi et de son engagement.

Quelles compétences sont nécessaires?

Tout professionnel du conseil peut devenir consultant en tant que salarié porté ITG. La question de l’âge importe peu. Retraités ou jeunes diplômés, tous peuvent faire le choix d’entreprendre.

Ceci dit, ils doivent être capables de mener leurs missions à bien et de répondre aux besoins de leurs clients. Parmi les compétences indispensables et les plus fréquemment citées :

  • L’autonomie. Que ce soit pour rechercher des missions ou pour les exécuter.
  • La capacité à gérer son temps convenablement.
  • La réactivité.
  • La capacité d’adaptation.
  • Savoir s’entourer et être capable d’intégrer de nouveaux réseaux.
  • La curiosité, la capacité à prendre du recul et à analyser les situations.

Être débutant n’est pas pas rédhibitoire. Le principal étant de faire un point sur la question des compétences avant de se lancer. Il est toujours intéressant de s’auto-évaluer avant d’entreprendre. 

Dans cet objectif-là, la conception d’un business plan peut être une étape judicieuse. Notez aussi que le portage salarial, solution à mi chemin entre le salariat et l’entrepreneuriat, constitue une excellente manière de tester sa capacité à travailler en indépendant.

Quel est l’état du marché?

Faire le point sur ses envies personnelles et sur ses compétences professionnelles est indispensable avant de se lancer à son compte. Mais il est tout aussi important de se renseigner sur le marché à proprement parler.

Consultants IT, spécialistes du management de projet ou ingénieurs : tous ont intérêt à sonder le type d’offres existant dans leur secteur. C’est un moment incontournable afin de décider de leur spécialisation, de leurs tarifs, etc.

Les indépendants qui souhaiteraient se positionner sur un marché très concurrentiel pourraient ainsi avoir l’envie de changer de voie ou de miser sur un secteur de niche. De même que cette étude approfondie pourrait les inciter à reporter leur lancement d’activité.

Il ne faut pas hésiter à se renseigner et à utiliser tous les outils à disposition. Twitter est idéal pour réaliser une veille concurrentielle et se familiariser avec les moyens de communication utilisés par les acteurs d’un secteur spécifique. Les plateformes de mise en relation freelances/clients peuvent aider à faire le point sur les tarifs et le détail de l’offre de la concurrence. Les plus connues sont Missioneo, Malt et Yoss.

L’information est la clé et il ne faut pas hésiter à en récolter autant que possible.

Quel statut juridique choisir?

L’évolution des formes d’emploi est une réalité concrète qui se mesure aujourd’hui au nombre croissant de statuts professionnels existants. Ceux qui se destinent à être freelances auront donc plusieurs options.

Le choix du cadre juridique est déterminant. La micro-entreprise, l’EIRL ou le portage salarial sont parmi ces options. Chacune offrant ses avantages ou ses inconvénients.

  • Créer une micro-entreprise est extrêmement simple et rapide. C’est une solution peu coûteuse, mais aussi contraignante puisque elle limite le chiffre d’affaires. Il ne doit pas excéder 33200 € par an. Un micro-entrepreneur (ou auto-entrepreneur)exerce dans une liberté totale. Il est soumis à l’impôt sur le revenu.
  • L’EIRL est une autre des alternatives possibles. C’est l’une des formes de l’entreprise individuelle, mais permettant de protéger son patrimoine personnel. Ici, pas de limite de CA, mais une charge administrative plus lourde et l’obligation de s’acquitter de l’impôt sur les sociétés.
  • Enfin, le portage salarial. Un statut permettant d’exercer son métier de consultant en toute autonomie, tout en profitant des avantages du salariat : cotisations chômage et retraite, congés payés, droit à la formation, etc. Une solution sécurisée et sécurisante, particulièrement lors d’un lancement d’activité. Pour les micro-entrepreneurs, c’est aussi le moyen de continuer son activité lorsque le plafond de CA annuel est atteint.

Le choix du statut est donc un moment important dans le lancement d’une activité indépendante. La manière d’exercer son métier dépendant fortement du cadre juridique choisi.

Le monde du consulting est concurrentiel, mais il est aussi en pleine expansion. 

En conclusion, il existe certains critères qu’il faut impérativement prendre en compte avant de devenir freelance. La décision d’entreprendre doit simplement être réfléchie.

Il ne faut pas hésiter à enrichir ses compétences et à intégrer des réseaux professionnels. En cela, l’académie ITG et son offre de formations peut être un véritable plus.