Il est possible d’accéder à des formations sans avoir de diplôme. Celles-ci s’adressent tant aux personnes actives qu’aux étudiants souhaitant se former après avoir échoué à la préparation d’un diplôme. Les options sont toutefois différentes en fonction du niveau d’études. Après la troisième, par exemple, les apprenants peuvent envisager d’obtenir un CAP, un Bac pro, une capacité en droit, etc.
Dans tous les secteurs, le marché de l’emploi devient de plus en plus concurrentiel. Les exigences des entreprises continuent à évoluer pour qu’elles puissent maintenir leur compétitivité. Disposer d’une solide compétence dans un domaine est donc requis pour les demandeurs d’emploi. Ces derniers pourront ainsi valoriser leur candidature.
Il arrive que les personnes ayant un diplôme rencontrent des difficultés pour intégrer un métier. Les opportunités pour celles qui n’en possèdent pas sont alors plus restreintes. Il reste pourtant possible de reprendre les études à tout âge. Suivre une formation diplômante ou professionnelle figure parmi les alternatives envisageables. Un inventaire qui recense les options de formation sans diplôme est alors établi dans cet article.
Quelle formation suivre sans diplôme ?
Les personnes qui ont dû arrêter leurs études après la troisième peuvent préparer le certificat d’aptitude professionnelle (CAP). Cette attestation s’obtient après deux ans et permet de devenir ouvrier ou employé qualifié. Il est donc possible de postuler directement pour un métier à l’issue de la formation. Parmi les domaines qui peuvent être approfondis en préparant le CAP figurent le transport, la cuisine et la coiffure. Certaines formations, pour passer le CAP, peuvent être suivies à distance. Une flexibilité est ainsi offerte aux apprenants.
La préparation du baccalauréat s’ouvre aussi aux personnes qui ont arrêté après la troisième. En fonction de l’objectif visé, un bac général, technologique ou professionnel peut se préparer.
Le bac techno, quant à lui, s’adresse aux élèves qui ont déjà défini l’orientation professionnelle qu’ils souhaitent adopter. Comme le bac général, il ne permet pas d’intégrer le monde des entreprises à son issue.
Outre le bac général et technologique, un diplôme équivalent peut être préparé pour ceux qui envisagent une étude supérieure. Il y a, par exemple, la capacité de droit, le DAEU A ou le DAEU B.
Pour une insertion professionnelle plus rapide, le bac professionnel est recommandé. Il peut être préparé dans le cadre d’une formation non présentielle. Photographie, BTP, commerce et bien d’autres domaines peuvent être approfondis.
Des formations s’adressent aussi aux étudiants qui n’ont pas réussi leur diplôme. Quel que soit leur niveau d’études, les options sont toujours nombreuses. À titre d’exemple, ceux qui ont échoué au bac ont la possibilité de se préparer au bachelor pendant 3 ans. Aussi, les étudiants qui ont quitté l’université avant de passer leur licence peuvent reprendre les études dans un autre domaine.
Dans quels secteurs d’activité suivre une formation sans diplôme ?
Sans diplôme, des formations professionnelles dans différents secteurs peuvent aussi être intégrées. Il est possible de se préparer à divers métiers pendant une durée de quelques mois à quelques années :
- Audiovisuel ;
- Informatique et webmastering ;
- Graphisme ;
- Comptabilité ;
- Communication ;
- Marketing ;
- Ressources humaines ;
- Social ;
- Soins esthétiques ;
- Immobilier ;
- Secrétariat médical ;
- Petite enfance ;
- Enseignement, etc.
Les formations professionnelles sont dédiées aux adultes, et plus particulièrement aux salariés qui souhaitent reprendre les études. Si des programmes doivent être suivis en présentiel, la possibilité d’apprentissage à distance reste une alternative.
S’orienter vers un diplôme d’Etat
Pour se former à un métier, préparer un diplôme d’État reste une option. Aucun prérequis n’est exigé pour être admis à l’un de ces programmes :
- Le diplôme d’État de moniteur éducateur (DEME) ;
- Le diplôme d’État de technicien de l’intervention sociale et familiale (DETISF) ;
- Le diplôme d’État d’ambulancier (DEA) ;
- Le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP), etc.
Les candidats qui préparent ces diplômes d’État doivent généralement être âgés de 17 ans et plus.