On peut penser que cette ouverture bénéficiera au travail par missions (portage salarial ?) avec le doublement du nombre de métiers accessibles aux Roumains et Bulgares.

Près de 300 métiers sont désormais ouverts aux ressortissants roumains et bulgares aux termes d’un arrêté publié dimanche au journal officiel. Ce texte portant la signature des ministres Manuel Valls et Michel Sapin répond à la double préoccupation du gouvernement d’anticiper progressivement l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans le droit commun communautaire, effectif fin 2013, et à faciliter leur insertion.

Les 291 métiers accessibles, contre 150 auparavant, concernent des secteurs où les employeurs ont du mal à recruter. Parmi ces métiers en tension figurent  l’automobile (réparation et carrosserie), le BTP (ouvriers, couvreurs) l’hôtellerie (cuisiniers, serveurs), l’agriculture et la pêche, l’industrie, le commerce et l’entretien. Pourtant certaines  fonctions sont également ouvertes dans la finance et l’informatique, où le travail par missions présente ses avantages.

Cet élargissement s’accompagne de la suppression de la taxe que l’employeur devait verser pour recruter les ressortissants de ces deux pays, présents en France. Roumains et Bulgares restent cependant soumis jusqu’à fin 2013 à des restrictions. Outre le fait d’exercer un métier autorisé, ils doivent encore disposer d’une autorisation de travail délivrée par la préfecture de leur domicile.

Jean François Leven