Près de neuf salariés sur dix (86 %) estiment que leurs conditions de travail sont bonnes, tandis que 3 % seulement les estiment très mauvaises selon un sondage réalisé en septembre sur internet, par l’ANACT, auprès de 1000 internautes.

Ce sondage, sur « la place accordée à l’expression des salariés sur le travail et les conditions de travail dans l’entreprise », porte également sur la façon dont l’amélioration des conditions de travail est prise en charge par l’entreprise et les institutions représentatives du personnel.

Selon l’enquête, il n’y a pas de lieux ni de moments particuliers pour parler de ses conditions de travail, mais quand on en parle, c’est avec ses collègues ou avec l’encadrement direct. Les discussions informelles avec les collègues s’affirment comme le premier vecteur pour évoquer les conditions de travail (entre 80 % et 92 % selon les thèmes). L’encadrement direct est également un interlocuteur privilégié pour parler des conditions de travail et notamment d’évolution professionnelle.

Selon les sujets abordés, entre 52 % et 60 % des salariés estiment que parler a un effet positif. La majorité des personnes interrogées estime également que l’amélioration des conditions de travail relève de la direction de l’entreprise. La possibilité d’évoquer les conditions de travail avec cette dernière n’est pourtant pas identique pour tous les salariés ; les cadres ont ainsi davantage l’opportunité d’échanger avec la direction en raison de leur plus grande proximité. Enfin, le médecin du travail est quant à lui consulté de manière assez marginale, de 4 % à 13 % des salariés identifient le médecin du travail selon les sujets

L’enquête montre également que les salariés évoquent à 87 % les relations sociales de manière informelle, à égalité avec la conciliation vie privée et vie professionnelle, juste devant le contenu du travail (81 %), la sécurité et les conditions physiques de travail (79 %), et l’organisation du travail (75 %). À l’inverse, les questions d’évolution professionnelle sont abordées à 63 % lors d’entretien individuel formel. Les réunions d’équipe sont quant à elles l’occasion de parler de sécurité pour 41 % des salariés interrogés, d’organisation du travail pour 40 %, de relations sociales et de contenu du travail pour 35 %. Les échanges informels sont prédominants dans les petites entreprises tandis que les réunions d’équipe et les entretiens individuels sont plus développés dans les grandes structures.

Réalisée au sein d’ITG,  société  leader du portage salarial, l’enquête « Santé au travail » effectuée en Mai 2012, laisse apparaître que les consultants en portage salarial sont particulièrement satisfaits eux aussi de leur activité professionnelle autonome. Image valorisante et souplesse quotidienne sont notamment avancées comme points de satisfaction majeurs.

JF Leven