Le statut d’auto-entrepreneur mis en place en janvier 2009 a l’initiative de Herve Novelli fêtera t’il son 4eme anniversaire ? Rien n’est moins sûr alors que la polémique enfle entre les deux  ministres de tutelle, Sylvia Pinel et Fleur Pellerin et les deux associations professionnelles, la Fedae et l’Uae.

D’un côté, le gouvernement qui souhaite réétudier le statut en évaluant notamment son impact sur la concurrence avec les artisans et petits commerçants et faire participer les auto-entrepreneurs à l’effort de redressement des finances publiques en relevant de 2 à 3 % le taux de leurs cotisations sociales.

De l’autre, les deux fédérations parlent  de double langage des pouvoirs publics qui affirment que le régime sera reformé dans la concertation tout en imposant unilatéralement la hausse des prélèvements sociaux.

Depuis la création de ce statut de création d’entreprise simplifié, plus d’un million d’auto-entreprises ont été créées par des étudiants, des chômeurs ou des retraités et dans 80% des cas, selon l’UAE, ce statut a représenté une étape transitoire dans l’attente d’un retour à l’emploi. Selon cette Fédération, “le risque est aujourd’hui réel de casser le dernier optimisme des Français, c’est à dire leur désir de créer”. A noter qu’une récente étude de l’Unedic a évalué à 4500 euros annuel le revenu moyen.

Reste une autre possibilité, celle que représente le portage salarial qui permet de développer son activité dans la prestation intellectuelle en réalisant des interventions facturées.