Les passionnés du Web les plus créatifs choisissent souvent le métier de graphiste, compte tenu de ses nombreux avantages. En effet, cette profession peut s’adapter à n’importe quel secteur d’activité. De plus, les salaires proposés sont assez motivants, ce même pour un simple débutant. Néanmoins, avant de se lancer, il est nécessaire de comprendre les différentes implications du métier.

Avec l’essor des outils de création visuelle, le métier de graphiste a gagné en popularité ces dernières années. Ce professionnel conçoit par exemple des visuels percutants afin de séduire la clientèle et convertir les prospects. Qu’il s’agisse de documents imprimés, d’affiches numériques ou bien de vidéos 3D, le graphiste doit savoir répondre à toutes les attentes. Sa créativité et ses nombreuses compétences techniques lui permettent de fournir des prestations de qualité.

Cependant, bien que le salaire proposé puisse paraitre particulièrement attractif, il faut bien s’informer avant de se lancer. Cet article détaillera toutes les informations utiles à connaître sur ce métier.

Qu’est-ce qu’un graphiste et quel est son travail ?

La principale mission d’un graphiste est de transformer une idée ou un concept en image. Cela peut s’effectuer à travers divers supports comme un site internet, une affiche publicitaire, etc. Pour ce faire, il faut maîtriser de nombreux outils et logiciels : Photoshop, Acrobat, illustrator, Dreamweaver, etc.

Il existe trois catégories de graphiste :

  • Le graphiste print connu aussi sous le nom d’infographiste ;
  • Le webdesigner ;
  • Le graphiste 360.

Le premier se consacre à l’impression des images, tout en veillant à ce le contenu respecte la charte graphique du client. Le webdesigner est connu pour ses compétences dans la création de visuels destinés aux sites internet ainsi qu’aux différents supports numériques. Le graphiste 360 traite toutes les facettes du métier. Sa polyvalence le rend incontournable dans le domaine de la communication graphique.

Ci-après une liste non-exhaustive des tâches que le graphiste est amené à accomplir tout au long de sa mission :

  • Analyse des attentes et besoins spécifiques de la clientèle ;
  • Utilisation des outils informatiques pour concevoir des logos, des affiches, des plaquettes publicitaires, des bannières ou des pictogrammes ;
  • Optimisation du contenu d’un site web ou d’un blog à l’aide des photos, vidéos, texte.

Pour accomplir correctement ses missions, il doit collaborer avec d’autres professionnels en fonction du type de projet. Il travaille le plus souvent aux côtés du chef projet ou du directeur artistique.

Comment devenir graphiste ?

Le métier de graphiste est accessible à tous. Toutefois, la réussite dans cette profession dépend de nombreux critères. Bien que les diplômes et les formations soient un plus, il faut également posséder certaines qualités.

Quel parcours professionnel avoir ?

Il est possible d’accéder au métier de graphiste sans diplôme. Toutefois, il est préférable de suivre les formations adéquates afin d’augmenter ses chances d’obtenir un contrat.

Après le Bac, il est possible d’intégrer les écoles d’art pour obtenir un BTS design graphique. Opter pour un DMA arts graphiques option illustration ou typographie est aussi envisageable.

Les plus ambitieux peuvent poursuivre en 3ème année dans les écoles supérieures d’art. Ce qui permet de décrocher des diplômes nationaux comme le DN métiers d’art et du design (Made). Le DNA ou diplôme national d’art option communication ou design et la licence pro en communication visuelle, graphisme et conception éditoriale sont également recommandés.

Pour prétendre à un poste de responsable ou de cadre, il faut poursuivre en 4ème année, voire un Bac+5 pour décrocher les diplômes suivants :

  • DSAA ou Diplôme supérieur d’arts appliqués mention graphisme ;
  • DNSEP ou Diplôme national supérieur d’expression plastique, option art, communication ou design ;
  • Diplôme national supérieur des arts décoratifs ;
  • Master mention création numérique ;
  • Directeur artistique en art graphique et design numérique ou en communication visuelle et multimédia ;

Les cours en ligne s’adressent particulièrement à ceux qui n’ont pas suivi une formation initiale dans ce domaine.

Quelles sont les compétences et qualités requises ?

Outre la passion pour le métier, il faut avoir des compétences techniques et artistiques avérées. Curiosité, créativité ou encore polyvalence, ces qualités sont souvent nécessaires pour se distinguer et gagner l’estime des clients. En plus d’un sens aigu du détail, ce professionnel doit aussi avoir un excellent sens de l’écoute. En effet, le travail à réaliser dépend essentiellement des attentes des clients.

Au niveau technique, un bon graphiste doit :

  • Maîtriser des logiciels d’image de synthèse, montage et création de photo ;
  • Savoir utiliser les logiciels d’édition multimédia et de PAO ou Publication assistée par ordinateur ;
  • Connaitre le droit de la propriété intellectuelle ;
  • Avoir des compétences en matière d’impression (contraintes, méthodes) ;
  • Être qualifié dans le domaine des langages HTML et CSS.

De plus, il doit intervenir à tous les niveaux de la conception. De la création en passant par l’exécution jusqu’à l’impression, il est toujours présent et apporte son expertise à chaque étape.

Quel salaire et évolution du métier de graphiste ?

Le salaire d’un graphiste peut varier en fonction de l’expérience. Pour un débutant, il se situe dans une fourchette de 1 800 à 2 300 euros bruts. Les plus expérimentés peuvent toucher jusqu’à 3 000 euros. Ceux qui choisissent de travailler en indépendant peuvent gagner un revenu brut mensuel de 1 900 euros. Leur revenu dépend du type de client, mais également de l’emplacement géographique de leur activité.

Pour convaincre les prospects, ils doivent rassembler tous les travaux déjà effectués. Le but est de convaincre le recruteur sur leurs compétences et savoir-faire. Le statut de freelance est un excellent choix pour démarrer son activité. Toutefois, de nombreux jeunes diplômés optent pour le statut de salarié pour plus de stabilité en matière de revenu. Ils se font par exemple embaucher en tant qu’assistant du directeur de projet ou maquettistes.

L’évolution dans le métier peut s’effectuer rapidement selon les expériences et qualifications. Un infographiste peut par exemple prétendre à un poste de webdesigner en maîtrisant davantage le domaine du numérique. Il est même envisageable d’occuper un poste à responsabilité comme celui de Directeur artistique.

Dans quel environnement travaille le graphiste ?

Le principal avantage du métier de graphiste est la possibilité d’intervenir dans différents secteurs d’activité. Outre les agences de communication et de publicité, le graphiste peut aussi proposer ses services aux :

  • Collectivités locales ;
  • Maisons d’édition de journal ou de magazine ;
  • Studios de jeux vidéo ou de création graphique ;
  • Services de communication au sein des entreprises.

En choisissant de travailler comme salarié, il agit sous les ordres du Directeur artistique et du responsable de communication.

Ceux qui aspirent à davantage d’autonomie préfèrent s’établir en tant que freelance. De cette façon, ils peuvent travailler en fonction de leur propre organisation et disponibilité. Cette option demande toutefois de la rigueur pour gérer efficacement les obligations administratives en plus des activités graphiques. La réputation ainsi que la capacité de négociation jouent aussi un rôle très important dans ce contexte.

Le portage salarial un environnement idéal pour le graphiste

L’évolution technologique a largement contribué à la digitalisation du métier de graphiste. Si auparavant, tout s’effectuait sur papier, ce n’est plus le cas. Désormais, ce professionnel doit se spécialiser dans le motion design, la création de charte graphique ou encore l’identité visuelle. Les prestations demandées peuvent alors prendre plus de temps.

Ces dernières années, de plus en plus de graphistes choisissent ainsi le portage salarial. En effet, ces entreprises prennent en charge la totalité des démarches administratives, juridiques et comptables. Cette solution permet alors aux salariés portés de travailler en toute indépendance, en plus de bénéficier de la protection sociale d’un salarié classique. Cela donne également la possibilité au graphiste de se concentrer davantage sur son activité principale, et ainsi avoir plus de clients.

De plus, le statut de salarié porté offre des avantages au niveau du chiffre d’affaires. En effet, le professionnel n’est plus soumis à un plafond, comme c’est le cas pour les micro-entreprises. Cela permet alors de revoir à la hausse les devis soumis aux clients.