Un consultant en développement durable accompagne les organisations dans la mise en place de leur responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Il intervient pour optimiser le bilan environnemental des activités réalisées. Le traitement de déchets et l’économie d’énergie font donc partie de ses domaines de compétences. En moyenne, ce professionnel touche environ 37 000 euros nets par an.

Une prise de conscience collective a permis d’intégrer les questions environnementales dans les enjeux des entreprises. Les facteurs sociaux et économiques ne doivent plus être rehaussés au détriment de l’écologie. Le concept de développement durable considère alors ces trois domaines.

Ces dernières années, de plus en plus de consommateurs adoptent cette idéologie. Leurs actions sont tournées vers des démarches sociétales écoresponsables. Ils optent instinctivement pour les entreprises qui partagent cette valeur.

Suivant cette tendance, le monde professionnel connaît plusieurs changements. Les organisations font appel à un consultant développement durable pour redéfinir leurs stratégies. Cet expert exerce alors un métier qui se trouve au cœur des préoccupations des dirigeants et il est éligible au portage salarial.

Qu’est-ce que le métier de consultant développement durable ? Que fait un consultant développement durable ?

Dans le monde des affaires, le développement durable se traduit par la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Ce volet assez récent a vu le jour il y a quelques décennies. Il s’est formalisé et a donné naissance à plusieurs métiers, dont celui de consultant en développement durable. Des cabinets de conseil et des ONG y étant relatifs continuent aussi à se développer.

Le consultant en développement durable peut réaliser différentes missions en fonction des besoins de l’entreprise cliente :

  • Réduction des impacts environnementaux d’une organisation ou d’un produit spécifique ;
  • Fidélisation clientèle ;
  • Formation des équipes sur les enjeux environnementaux ;
  • Recyclage et traitement des déchets ;
  • Économie d’eau et d’énergie, etc.

 

L’intervention d’un consultant en développement durable commence par effectuer un bilan de la situation. Il évalue l’état des lieux et identifie les possibilités d’amélioration. En tenant compte des objectifs et des spécificités de l’entreprise, le professionnel avance des solutions. Il suit la mise en place de ces dernières et évalue leur impact.

Quelles sont les qualités et compétences nécessaires chez un consultant développement durable ?

Un consultant en développement durable doit manifester de l’intérêt aux problématiques relatives à l’environnement. L’écoresponsabilité figure parmi ses valeurs pour qu’il puisse s’épanouir dans son métier. Il maîtrise :

  • Le droit de l’environnement ;
  • La cartographie des acteurs d’un projet ;
  • La gestion du changement ;
  • L’étude de matérialité ;
  • L’identification des signaux faibles, etc.

Pour réussir dans son domaine, le consultant est doté d’une bonne capacité d’analyse et de synthèse. Il se montre réactif et dynamique lors de son intervention. Son sens de l’organisation lui sera aussi indispensable pour gérer ses tâches.

Étant un intervenant externe au sein d’une entreprise, le professionnel doit apporter une nouvelle vision. On le sollicite pour ses compétences, mais également pour sa créativité. Force de conviction, il sait communiquer avec les différentes parties prenantes grâce à son aisance relationnelle.

La curiosité figure parmi les qualités nécessaires au métier de consultant en développement durable. Le professionnel met régulièrement ses connaissances à jour pour pouvoir proposer des solutions innovantes aux clients.

Quelles études suivre pour devenir consultant développement durable ?

Pour exercer le métier, suivre une formation Bac+3 à Bac+5 est recommandé. Le futur consultant se prépare alors à un Bachelor ou diplôme de Licence, de master, d’ingénieur ou de mastère spécialisé. De tels parcours permettent d’assimiler les enjeux du secteur et d’acquérir les connaissances techniques requises.

Plusieurs possibilités de spécialisation s’ouvrent aux aspirants à ce métier :

  • Les sciences économiques ;
  • Le marketing durable ;
  • L’urbanisme ;
  • L’aménagement du territoire ;
  • La biodiversité, les eaux, et le sol ;
  • Le développement durable et l’organisation ;
  • Les sciences et technologies ;
  • L’environnement ; etc.

Pour les formations, il est possible d’intégrer une école de commerce ou d’ingénieurs. S’inscrire dans un institut d’étude politique ou dans une université représente aussi des options.

Quel est le salaire et l’évolution de carrière pour un consultant développement durable ?

Un consultant développement durable junior touche en moyenne 35 000 et 37 000 euros nets par an. L’expérience figure néanmoins parmi les facteurs déterminants de cette rémunération. Les seniors ont, quant à eux, un revenu moyen annuel d’environ 43 000 euros nets.

D’autres éléments influencent aussi ces chiffres :

  • Le statut du professionnel ;
  • Le secteur d’activité ;
  • L’envergure des projets pris en charge.

Ainsi, la rémunération d’un consultant développement durable indépendant peut s’élever jusqu’à 44 000 euros nets par an.

Généralement, un consultant en développement durable a la possibilité d’exercer un autre métier après quelques années d’expérience. Il peut s’orienter vers la direction ou le secrétariat général dans les associations et les ONG. Intégrer la fonction marketing ou achat d’une entreprise représente fait aussi partie des évolutions de carrière possibles. Le professionnel peut alors occuper le poste de responsable achat-vente, responsable HSE, chef de projet environnement, etc.