Le planning est un élément essentiel de la réussite d’une mission en freelance. Il est donc important de bien gérer votre temps afin de ne pas vous laisser déborder par le projet et par votre client. Voici 7 règles qui vous aideront à bien estimer la durée de vos missions.

Comment estimer la durée de ses missions ? Quand on se lance en tant que freelance, il est parfois difficile de répondre à un projet sans avoir estimer la durée de la mission et ainsi proposer ses services à leurs juste prix.

7 règles à suivre pour établir un planning de mission

En effet, le planning définit les délais et conditionnent directement l’organisation du consultant et la qualité de son travail :

  • si les délais sont trop courts, le consultant ne pourra pas apporter toute la qualité voulue aux livrables
  • si les délais sont dépassés, le client aura tendance à ne pas prêter attention à la qualité des livrable mais au seul retard.

 

En outre, le travail en urgence afin de respecter les délais entraine très souvent un appel à des ressources supplémentaires et donc des charges en plus.

Certaines dispositions sont nécessaires à prendre pour le succès d’une mission. Le consultant doit par exemple travailler avec un esprit calme et à un rythme raisonnable. Les astuces suivantes permettent d’établir un bon planning de gestion de projet.

Voici les 7 éléments clés pour bien définir dés le départ la durée d’une mission :

1. Prendre en compte l’expérience passée avec la société

Avoir déjà collaboré avec une société pour qui on doit accomplir une mission est toujours un avantage et permet d’avoir une idée sur sa manière de procéder. On peut par exemple facilement savoir si son cycle de décision est long ou pas en se renseignant auprès des consultants déjà missionnés par la société.

En sachant à l’avance si le donneur d’ordre et son équipe sont efficaces, on peut facilement estimer les temps de brief et de validation.

2. Prendre en compte les compétences requises par la mission

La mission est-elle nouvelle pour le consultant ? Aura-il besoin de monter en compétence pour cela ? Ou bien le processus est rodé ? Tout cela permet de bien estimer le temps nécessaire à la production.

3. Bien connaitre les lots que comporte la mission

Combien y-a-t-il de lots à la mission ? Quelle est l’interdépendance entre ces lots et qui est en charges de quoi ?
En se posant ces questions, le consultant pourra mieux apprécier la qualité des parties prenantes à la mission et mieux apprécier l’impact qu’elles auront sur les délais et les risques encourus.

4. Déterminer le nombre de personnes qui doivent valider le livrable

Cette question permet d’évaluer le temps que chacun mettra pour donner son avis sur le livrable. C’est indispensable pour réaliser de bonnes prévisions sur les délais de validation.

5. Identifier les contraintes de date 

Le planning est-il contraint par une date « événementielle » (un lancement par exemple) ?  Il ne faut pas oublier dans ce cas l’interdépendance entre les éléments du planning et prévoir les cas où le planning glisse du fait du client (et quelles en seront les conséquences ?)

6. Sonder l’expérience du client sur le sujet

Si le client a déjà réalisé un projet similaire dans une autre ville ou région, la tâche sera plus facile et le consultant gagnera du temps. Dans le cas contraire, il faudra consacrer du temps à faire de la pédagogie sur le sujet, à expliquer les usages, le lexique, etc.

7. La technique d’opération

Le consultant peut être amené à sous-traiter une partie du livrable. Dans ce cas, il doit connaitre son sous-traitant et ses habitudes en termes de respect des délais.

Ces informations aideront à mieux estimer le temps, mais il ne faut pas oublier que le client peut modifier le planning qui doit donc être maintenu à jour et prévoir les conséquences de tels changements (coûts, responsabilité etc.)